2023 Auteur: Stephanie Arnold | [email protected]. Dernière modifié: 2023-05-20 19:52
NIOSH Research Rounds est un bulletin mensuel de recherches sélectionnées menées par des chercheurs du NIOSH et des chercheurs financés par le NIOSH dans d'autres institutions
Volume 3, numéro 9 (mars 2018)
À l'intérieur du NIOSH:Prendre soin des enfants à la maison affecte «l'effet d'un travailleur en bonne santé» - mais seulement pour les femmes
Les femmes étaient plus susceptibles de se retirer du marché du travail si elles avaient des enfants de moins de 18 ans à la maison, tandis que les hommes avec enfants étaient plus susceptibles de participer au marché du travail. Photo de CDC / James Gathany.
Une compréhension commune en matière de sécurité et de santé au travail est que les personnes en meilleure santé ont tendance à rejoindre et à rester sur le marché du travail plus souvent que celles qui ne sont pas en aussi bonne santé. Cet effet dit de travailleur en bonne santé signifie que la proportion de travailleurs atteints d'une maladie particulière peut sembler inférieure à celle de la population générale, même si les travailleurs sont vraiment plus à risque de contracter la maladie en raison de leur exposition professionnelle.
Les effets sur les travailleurs en bonne santé peuvent être affaiblis lorsque des personnes en bonne santé se retirent du marché du travail - rester à la maison pour s'occuper de jeunes enfants, par exemple. Pour comparer les effets sur les travailleurs en bonne santé chez les femmes et les hommes, avec et sans enfants, les enquêteurs du NIOSH ont examiné l'état de santé autodéclaré d'un large échantillon d'adultes actifs et sans emploi en âge de procréer.
L'étude a révélé que 24% des femmes et 10% des hommes âgés de 22 à 44 ans n'étaient pas sur le marché du travail, ceux qui déclaraient une «excellente» santé étant plus susceptibles d'être sur le marché du travail que ceux déclarant une «mauvaise» santé. Les femmes étaient plus susceptibles de se retirer du marché du travail si elles avaient des enfants de moins de 18 ans à la maison, tandis que les hommes avec enfants étaient plus susceptibles de participer. À mesure que le nombre d'enfants augmentait, les probabilités de non-participation au marché du travail augmentaient de manière disproportionnée chez les femmes en bonne santé, ce qui réduisait les effets des travailleurs en bonne santé. Aucun changement de ce type n'a été observé chez les hommes, selon l'icône paperexternal publiée dans les Annals of Epidemiology. Selon les enquêteurs, ces résultats soulignent l'importance de concevoir des études qui tiennent compte des variations des effets sur les travailleurs en bonne santé.
Les participants à l'étude comprenaient 120 928 femmes et hommes participant à l'indice de bien-être Gallup-Healthways entre 2013 et 2015. Au moment de l'étude, les participants avaient entre 22 et 44 ans. L'enquête comprenait diverses questions sur la santé et le travail:
- Diriez-vous que votre propre santé, en général, est excellente, très bonne, bonne, passable ou mauvaise?
- En pensant à votre situation de travail au cours des 7 derniers jours, avez-vous été employé par un employeur, même minimalement, pendant une heure ou plus, de qui vous recevez de l'argent ou des biens?
Plus d'informations sont disponibles:
Facteurs affectant la participation au marché du travail et les préjugés des travailleurs sains aux États-Unis Femmes et hommes icon externe
Dans ce problème
- Prendre soin des enfants à la maison affecte «l'effet d'un travailleur en bonne santé» - mais seulement pour les femmes
- Un outil amélioré réduit la poussière de silice en suspension dans l'air
- Un outil simule la transmission aérienne des germes dans les cabines des avions
- Tests de routine des moniteurs de gaz sulfure d'hydrogène essentiels à la sécurité
NIOSH Research Rounds vous est présenté par:
- John Howard, MD, directeur
- Christina Spring, rédactrice en chef
- Anne Blank, rédactrice d'histoire
- Cathy Rotunda, Rédactrice en chef
- Glenn Doyle, responsable technique
- Tonya White, Support technique
Un outil amélioré réduit la poussière de silice en suspension dans l'air
Pendant le transport du sable, un nuage visible de poussière contenant de la silice cristalline flotte au-dessus de ce poste de conduite supérieur du transporteur de sable. Photo gracieuseté de Barbara Alexander, NIOSH.
Un outil amélioré, développé par NIOSH, ou un contrôle technique, peut aider à réduire la quantité de poussière de silice cristalline dangereuse en suspension dans l'air générée lors du déplacement du sable pour l'extraction de pétrole et de gaz, selon l'icône de researchpdf publiée dans le Journal of Occupational and Environmental Hygiene.
Pendant la fracturation hydraulique pour l'extraction de pétrole et de gaz, les travailleurs utilisent un équipement qui pompe des millions de livres d'eau et de sable dans des formations rocheuses profondément souterraines. Le but de ce mélange sous pression est de créer et de maintenir des fissures dans la roche pour extraire le pétrole et le gaz piégés à l'intérieur. Le problème est que le sable contient généralement de la poussière de silice cristalline qui, lorsqu'elle est inhalée, peut provoquer des maladies graves, notamment le cancer du poumon et la silicose, une maladie pulmonaire mortelle. Lors de certaines tâches, telles que le déplacement et le mélange de sable sur des sites de fracturation hydraulique, la poussière de silice cristalline en suspension dans l'air présente un risque grave pour la santé des travailleurs.
Les contrôles techniques sont essentiels pour empêcher l'exposition des travailleurs aux poussières de silice cristalline en suspension dans l'air. En fait, la norme 29 CFR 1910.1053 sur la silice cristalline respirable de la Occupational Safety and Health Administration exigera des entreprises de fracturation hydraulique qu'elles adoptent des contrôles techniques pour les poussières de silice cristalline d'ici le 23 juin 2021.
Les enquêteurs du NIOSH qui étudient et développent ces contrôles techniques ont montré dans des recherches antérieures qu'un contrôle développé par le NIOSH réduisait efficacement les niveaux de poussière de silice cristalline en suspension dans l'air dégagée par les trappes d'inspection au-dessus des déménageurs. Connu sous le nom de mini-filtre à manches NIOSH, il comprend quatre grands sacs en matériau filtrant et une plaque de base qui se fixe aux ouvertures sur le dessus des sableuses. Il est unique en ce qu'il n'a pas de pièces mobiles, ne nécessite aucune source d'alimentation et peut s'adapter aux déménageurs de sable existants.
Dans une étude de la troisième génération du mini filtre à manches, les enquêteurs l'ont testé dans une mine de sable de l'Arkansas du 19 au 21 mai 2015. Ils ont prélevé 168 échantillons d'air à 12 emplacements sur et près d'un déménageur de sable, tous deux avec le mini filtre à air installé et sans elle, puis mesuré les niveaux de poussière de silice cristalline respirable dans les échantillons d'air. Les mesures ont montré que les échantillons d'air prélevés avec le mini filtre à air installé contenaient de 98 à 99% moins de poussière de silice cristalline respirable que ceux prélevés sans le mini filtre à air. De plus, d'autres tests ont montré que la poussière de silice cristalline contenait probablement du quartz fraîchement fracturé, qui est un type particulièrement dangereux de poussière de silice cristalline.
Par rapport aux versions précédentes, ce mini filtre à manches de troisième génération a obtenu de bien meilleurs résultats grâce à des améliorations, telles qu'une plus grande surface d'un tissu filtrant «plus glissant». Maintenant, les enquêteurs étudient des améliorations de conception supplémentaires, y compris une couverture pour offrir une protection contre les intempéries. Ils prévoient également de futurs essais portant sur l'utilisation à long terme du mini filtre à manches.
Plus d'informations sont disponibles:
- Évaluation sur le terrain de l'assemblage NIOSH Mini-Baghouse Generation 3 pour le contrôle de la poussière de silice sur les charpentes de sable icon pdf
- Évaluation sur le terrain d'un assemblage de mini-filtre à manches NIOSH pour le contrôle de la poussière de silice sur le sable Moverspdf icon
- NIOSH Research Rounds: Les chercheurs conçoivent un contrôle d'ingénierie expérimental pour la poussière de silice
- NIOSH: Silice
Un outil simule la transmission aérienne des germes dans les cabines des avions
Cette image représente la carte d'exposition, avec trois emplacements source de passagers (rectangles bruns) sélectionnés. Image du NIOSH et des partenaires universitaires.
Avec la saison des voyages des Fêtes derrière nous, les aéronefs peuvent avoir un rappel désagréable et persistant sous la forme d'un rhume ou de la grippe. Comme ces travailleurs, et d'autres aviateurs fréquents, le soupçonnent depuis longtemps, l'air de la cabine contient parfois des germes.
Au NIOSH, les ingénieurs de recherche étudient les effets sur la santé de l'air sur les chantiers, y compris dans quelle mesure les germes peuvent se disperser dans l'espace confiné d'une cabine d'avion se déplaçant à une altitude de croisière typique. Un élément essentiel du maintien d'un environnement de travail sûr pendant le vol consiste à réguler le débit d'air. Bien sûr, l'étude du débit d'air dans un avion en mouvement présente des difficultés évidentes, de sorte que les ingénieurs du NIOSH utilisent des maquettes réalistes des cabines de l'avion, plutôt que d'embarquer dans un vol, pour mener des expériences qui simulent diverses conditions. Ils utilisent ensuite les résultats pour construire un modèle afin de prédire comment les substances, telles que les contaminants en suspension dans l'air, voyagent dans l'air et interagissent avec les surfaces.
Dans une étude avec des partenaires universitaires, les ingénieurs du NIOSH ont développé un outil utilisant cette technique pour étudier la transmission aéroportée de substances contagieuses simulées à partir d'une source imaginaire de passagers. À l'aide d'une maquette à 11 rangées d'un avion de ligne à deux couloirs avec sept sièges par rangée, ils ont recueilli des informations sur les rejets de gaz traceur, de particules inertes et de bactéries vivantes. Le modèle construit à partir de ces données d'information était remarquablement similaire à une étude de cas issue d'un vol affecté par une maladie respiratoire. Dans ce cas, des agents de bord et des passagers voyageant de Hong Kong à Pékin le 15 mars 2003 ont contracté un syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).
Ensuite, les ingénieurs ont créé l'outil, ou «carte d'exposition» interactive. Ce diagramme informatisé de la zone de sièges d'une cabine d'avion calcule les relations entre les contaminants, les surfaces, les travailleurs et les passagers, avec un clic de souris d'ordinateur sur divers emplacements de la carte. Les résultats de l'étude ont indiqué que l'exposition à des substances contagieuses via de petites gouttelettes en suspension dans l'air s'est produite sur plusieurs rangées, selon l'icône paperexternal publiée dans la revue HVAC & R Research. Maintenant, il est important d'améliorer la précision de l'outil en incorporant des informations supplémentaires provenant de différents types d'aéronefs et de cabines de passagers, de sources, y compris des virus vivants, ainsi que de divers calculs générés par ordinateur.
Les ingénieurs du NIOSH poursuivent leurs recherches pour mesurer le risque d'exposition aux maladies infectieuses lorsqu'ils travaillent à bord d'un avion. Par exemple, ils étudient la façon dont les virus aéroportés se dispersent dans les cabines à une ou deux allées et ont soumis un document sur ce projet à la conférence annuelle de l'American Society of Heating, Refrigeration and Air-conditioning Engineers 2018.
Plus d'informations sont disponibles:
- Modèles d'exposition aéroportés à partir d'une source de passagers dans la cabine de l'avion icon externe
- NIOSH: Computational Fluid Dynamics
- NIOSH: Contrôles d'ingénierie
- Fonctionnalités CDC: Celebrate Engineers
Hors NIOSH:Tests de routine des moniteurs de gaz sulfure d'hydrogène essentiels à la sécurité
Il est essentiel d'inspecter et de tester régulièrement les détecteurs de gaz à faible coût, comme celui ci-dessus, avant de les utiliser lors de tâches agricoles à haut risque. Photo gracieuseté de l'Université de l'Iowa.
L'agriculture est l'une des professions les plus dangereuses, tant au niveau national que mondial. Parmi ses risques pour les travailleurs figurent les incidents de transport et les expositions aux pesticides et autres produits chimiques dangereux.
Un gaz chimique particulièrement dangereux est l'hydrogène sulfuré, qui se forme lors de la manipulation et du traitement du fumier de bétail. Après la mort récente de plusieurs travailleurs lors de la manipulation du fumier, l'intérêt grandit pour les détecteurs de gaz faciles à utiliser et peu coûteux pour avertir les travailleurs lorsque la manipulation du fumier génère des niveaux dangereux de gaz sulfure d'hydrogène. De nombreux moniteurs sont disponibles dans le commerce, mais peu d'informations sont disponibles pour aider les travailleurs agricoles à choisir le bon ou à le maintenir pendant de longues périodes d'utilisation.
Pour résoudre ce problème, des chercheurs d'une icône externe de l'étude financée par le NIOSH à l'Université de l'Iowa, à Iowa City, ont récemment comparé quatre moniteurs disponibles dans le commerce et publié leurs résultats dans le Journal of Agricultural Safety and Health. L'étude en laboratoire a simulé une année d'utilisation dans une porcherie en exposant les moniteurs pendant 18 semaines à des niveaux de sulfure d'hydrogène comparables à ceux trouvés dans les élevages.
Les résultats de l'étude ont montré que les performances des moniteurs qui ne déclenchent qu'une alarme diminuent plus rapidement que celles des moniteurs qui déclenchent une alarme et affichent les concentrations atmosphériques de sulfure d'hydrogène. Le fait que les moniteurs à alarme seule n’aient pas déclenché une alarme en présence de niveaux élevés de gaz était particulièrement préoccupant, même lorsque les moniteurs n’avaient pas atteint leur date d’expiration. Bien que les moniteurs qui à la fois les alarmes sonores et les lectures d'affichage étaient plus précis dans les alarmes sonores, leurs affichages des niveaux de gaz étaient inexacts en présence de niveaux élevés.
Ces résultats soulignent l'importance d'inspecter et de tester les détecteurs de gaz à faible coût avant de les utiliser lors de tâches à haut risque, y compris l'agitation du fumier, le pompage et le lavage sous pression, selon les chercheurs. De plus, ils ont conseillé de tester régulièrement tous les détecteurs de gaz, même en l'absence de recommandations du fabricant, pour s'assurer qu'ils continuent de fonctionner correctement.
Plus d'informations sont disponibles:
- Évaluation de moniteurs de sulfure d'hydrogène à faible coût destinés à la production animale
- Dans la production animale, tous les moniteurs de gaz ne sont pas la même icône externe
- NIOSH: Sécurité agricole
- Programmes de recherche et de formation extra-muros du NIOSH: Centres for Agricultural Safety and Health
Avertissement
