2023 Auteur: Stephanie Arnold | [email protected]. Dernière modifié: 2023-05-20 19:52
NIOSH Research Rounds est un bulletin mensuel de recherches sélectionnées menées par des chercheurs du NIOSH et des chercheurs financés par le NIOSH dans d'autres institutions
Volume 3, numéro 11 (mai 2018)
À l'intérieur du NIOSH:Le nombre de blessures causées par des agressions liées au travail augmente chez les agents chargés de l'application des lois
Une étude du NIOSH a révélé que les blessures non mortelles résultant d'agressions liées au travail sont en augmentation chez les agents des forces de l'ordre. Photo de Thinkstock.
Le taux de blessures non mortelles résultant d'agressions liées au travail a augmenté parmi les agents des forces de l'ordre, selon une icône externe de l'étude NIOSH publiée dans l'American Journal of Preventive Medicine. L'étude est la première enquête nationale sur les blessures non mortelles résultant d'agressions et d'autres blessures non intentionnelles, y compris les chutes accidentelles et les accidents de véhicules à moteur.
L'application des lois est reconnue comme une profession particulièrement dangereuse. Jusqu'à présent, cependant, peu d'informations étaient disponibles sur les tendances des blessures non mortelles liées au travail chez les agents des forces de l'ordre. En conséquence, cette étude visait à fournir des informations sur les causes et l'étendue de ces blessures.
Comparativement aux autres travailleurs, les policiers ont été blessés au travail trois fois plus souvent, selon l'étude. De 2003 à 2014, environ 669 100 agents des forces de l'ordre ont été traités dans les services d'urgence du pays pour des blessures non mortelles. La principale cause de blessures liées au travail dans ce groupe de travailleurs était les voies de fait et autres actes de violence, qui représentaient plus du tiers (35%) des blessures traitées dans les services d'urgence. De plus, de 2003 à 2011, les blessures liées aux voies de fait ont augmenté de près de 10%, bien que les taux des autres blessures soient demeurés stables.
Après les agressions et autres actes de violence, la deuxième principale cause de blessures était les réactions corporelles et l'effort de course ou d'autres mouvements répétitifs, qui ont causé 15% des blessures, suivis des incidents de transport avec 14%. Les jeunes officiers âgés de 21 à 24 ans étaient plus susceptibles d'être blessés que les officiers plus âgés. Les taux de blessures non mortelles étaient similaires chez les hommes et les femmes. Selon les enquêteurs, les résultats de l'étude soulignent l'importance de recherches supplémentaires visant à comprendre les causes et la prévention des agressions et autres blessures liées au travail chez les agents des forces de l'ordre.
Les enquêteurs ont obtenu des informations du National Electronic Injury Surveillance System –Occupational Supplement (NEISS-Work) sur les blessures non mortelles traitées dans les services d'urgence des États-Unis de 2003 à 2014. Ils ont ensuite calculé les taux de blessures non mortelles à l'aide des chiffres de la Current Population Survey. NEISS-Work est une collaboration entre l'icône externe de la Consumer Product Safety Commission et le NIOSH qui recueille des informations sur les blessures et les maladies professionnelles traitées dans les services d'urgence.
Plus d'informations sont disponibles:
- Blessures non mortelles subies par les responsables de l'application des lois: une augmentation des voies de fait
- NIOSH: Officier chargé de l'application des lois sur la sécurité des véhicules automobiles
Dans ce problème
- Le nombre de blessures causées par des agressions liées au travail augmente chez les agents chargés de l'application des lois
- Retards de formation pour les travailleurs non autochtones dans les petites entreprises de construction
- Accidents liés à la fatigue plus probables plus loin des arrêts de repos
NIOSH Research Rounds vous est présenté par:
- John Howard, MD, directeur
- Christina Spring, rédactrice en chef
- Anne Blank, rédactrice d'histoire
- Cheryl Hamilton, Rédactrice en chef
- Glenn Doyle, responsable technique
- Tonya White, Support technique
Retards de formation pour les travailleurs non autochtones dans les petites entreprises de construction
Comparativement aux travailleurs non autochtones des grandes entreprises, les travailleurs non autochtones des petites entreprises étaient beaucoup moins susceptibles de recevoir une formation en matière de sécurité et de santé. Photo de NIOSH.
Aux États-Unis, les travailleurs non autochtones employés dans les petites entreprises de construction ont reçu moins de formation en matière de sécurité et de santé que les travailleurs non autochtones des grandes entreprises, selon l'icône de recherche externe du NIOSH et de l'American Society of Safety Engineers (ASSE). La recherche a récemment paru dans la revue Safety Science.
La construction est une industrie avec l'un des taux de mortalité liés au travail les plus élevés du pays. Selon le Bureau of Labor Statisticspdf iconexternal icon, en 2015, près d'un cinquième des décès liés au travail sont survenus chez les travailleurs de la construction. La formation est un élément essentiel de la sécurité et de la santé au travail, à la fois lors du démarrage d'un nouvel emploi dans la construction et de la poursuite continue.
Beaucoup des 10 millions d'employés de l'industrie de la construction travaillent dans de petites entreprises, définies ici par le NIOSH comme celles de moins de 50 employés. Des recherches antérieures du NIOSH et de l'ASSE ont révélé que les travailleurs des petites entreprises, ainsi que les jeunes travailleurs (de moins de 25 ans) et les travailleurs non autochtones, sont confrontés à un risque accru de maladies et de blessures liées au travail par rapport aux autres travailleurs. Ce qui n'était pas compris auparavant, c'est comment les pratiques de formation se comparent entre les petites et les grandes entreprises, et entre les travailleurs autochtones et non autochtones.
En conséquence, les enquêteurs du NIOSH ont analysé les résultats d'une enquête ASSE interrogeant les entreprises de construction de différentes tailles et populations de travailleurs sur leurs pratiques de formation. Les données recueillies auprès de 268 représentants d'entreprises de construction suggèrent que les travailleurs non autochtones dans les petites entreprises ont reçu moins d'heures de formation, à la fois lors de leur entrée dans l'entreprise et sur une base mensuelle, que les travailleurs non autochtones dans les entreprises de 50 employés ou plus. En fait, par rapport aux travailleurs non autochtones dans les grandes entreprises, les travailleurs non autochtones dans les petites entreprises étaient beaucoup moins susceptibles de recevoir tous les types de formation à la sécurité interrogés. Cette formation comprenait une formation préalable au travail et spécifique à l'emploi, ainsi que la formation requise par les réglementations fédérales et étatiques et par la formation de 10 heures de l'Administration de la sécurité et de la santé au travail pour la construction. De plus, les petites entreprises étaient moins susceptibles d'avoir des superviseurs parmi leur personnel parlant la même langue que les travailleurs non anglophones.
Cette recherche est importante car elle met en lumière les pratiques de formation en matière de sécurité et de santé au travail des petites et grandes entreprises de construction. Les résultats soulignent la nécessité d'une formation en matière de sécurité et de santé au travail, en particulier chez les travailleurs non autochtones des petites entreprises de construction.
L'enquête en ligne administrée par l'ASSE à ses membres comprenait 34 questions sur la formation en cours d'emploi en matière de sécurité et de santé. En plus de poser des questions sur les types et la quantité de formation, l'enquête comprenait des questions sur les travailleurs qui reçoivent une formation en matière de sécurité et de santé au travail, et sur la manière dont l'entreprise dispense et évalue cette formation.
Plus d'informations sont disponibles:
- Différences dans la formation à la sécurité entre les petites et les grandes entreprises de construction avec des travailleurs non autochtones: preuves 0f Vulnérabilités de chevauchement icon externe
- Vulnérabilités qui se chevauchent: santé et sécurité au travail des jeunes travailleurs immigrés dans les petites entreprises de construction (rapport NIOSH et ASSE) pdf icon
- NIOSH: Sécurité et santé dans la construction
Hors NIOSH:Accidents liés à la fatigue plus probables plus loin des arrêts de repos
Les accidents liés à la fatigue étaient plus susceptibles de se produire lorsque les aires de repos se trouvaient à 32 kilomètres ou plus du lieu de l'accident. Photo de NIOSH.
Les aires de repos sont un spectacle bienvenu lors d'un long voyage sur la route. Pour les camionneurs commerciaux qui ont besoin d'un endroit sûr pour se garer, s'étirer et dormir, les aires de repos sont non seulement une vue bienvenue, mais une partie essentielle d'un lieu de travail sûr et sain.
En fait, les recherches indiquent que la fatigue du conducteur peut contribuer à un nombre important d'accidents de camions commerciaux. Pourtant, peu d'informations sont disponibles pour savoir si les aires de repos, y compris les arrêts de camions, peuvent aider à réduire le nombre d'accidents liés à la fatigue. En conséquence, une icône externe de l'étude financée par le NIOSH à l'Université du Kentucky a comparé le nombre d'accidents liés à la fatigue à ceux causés par d'autres facteurs, tels que la distraction au volant, en relation avec la proximité des arrêts de camions et d'autres aires de repos. À l'échelle nationale, le Kentucky figurait parmi la moitié inférieure des États en termes de nombre de places de stationnement pour les camions commerciaux, selon l'icône externe de la Federal Highway Administration en 2015.
Par rapport aux accidents liés à d'autres causes humaines, les accidents liés à la fatigue étaient plus susceptibles de se produire lorsque les aires de repos se trouvaient à 32 kilomètres ou plus du lieu de l'accident. Les accidents liés à la fatigue se sont également produits plus souvent sur les promenades que sur les autoroutes et étaient plus susceptibles de se produire la nuit et sur les chaussées sèches, selon l'étude publiée dans Accident Analysis and Prevention.
Les chercheurs ont obtenu des dossiers sur les collisions de conducteurs de véhicules utilitaires survenus de 2005 à 2014, en utilisant les données du système d'analyse des rapports sur les collisions du Kentucky pour des routes plus sûres (CRASH), qui est maintenu par la police de l'État du Kentucky. Ils ont ensuite cartographié ces emplacements par rapport aux aires de repos, aux stations de pesée et aux arrêts de camions. Pour cette partie de l'étude, ils ont utilisé des listes du Kentucky Transportation Cabinet et d'ArcGIS Business Analyst 2015, qui est un système informatisé d'informations géographiques.
Déjà, les résultats de l'étude ont conduit à des efforts pour augmenter le nombre de places de stationnement pour les camions sur les autoroutes et les promenades du Kentucky, selon les enquêteurs. En outre, les résultats pourraient aider à éclairer les efforts déployés par d'autres États pour améliorer les arrêts de camions et d'autres aires de repos.
Plus d'informations sont disponibles:
- Association entre les accidents du conducteur d'un véhicule utilitaire responsables de somnolence / fatigue et la proximité des aires de repos et d'un arrêt de camion icon externe
- Kentucky Fatality Assessment and Control Evaluation (FACE) Programexternal icon
- NIOSH: Programmes extra-muros de recherche et de formation Programme de surveillance d'État
Avertissement
