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Une Nouvelle étude Révèle Un Nombre De Décès Par Suicide Plus élevé Que Prévu Chez Les Vétérinaires Américains

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Une Nouvelle étude Révèle Un Nombre De Décès Par Suicide Plus élevé Que Prévu Chez Les Vétérinaires Américains
Une Nouvelle étude Révèle Un Nombre De Décès Par Suicide Plus élevé Que Prévu Chez Les Vétérinaires Américains

Vidéo: Une Nouvelle étude Révèle Un Nombre De Décès Par Suicide Plus élevé Que Prévu Chez Les Vétérinaires Américains

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Aux États-Unis, les vétérinaires courent un risque accru de suicide, une tendance qui s'étend sur plus de trois décennies, selon une nouvelle étude du CDC publiée dans l'icône externe du Journal of the American Veterinary Medical Association (JAVMA).

L'étude est la première à montrer une augmentation de la mortalité par suicide chez les femmes vétérinaires. Les femmes vétérinaires étaient 3, 5 fois plus susceptibles, et les hommes vétérinaires étaient 2, 1 fois plus susceptibles de mourir du suicide que la population générale. Soixante-quinze pour cent des vétérinaires décédés par suicide travaillaient dans un cabinet pour petits animaux.

Depuis 2000, la proportion de femmes vétérinaires décédées par suicide est restée stable à 10%; cependant, le nombre de décès n'a cessé d'augmenter. Une étude antérieure de l'Institut national pour la sécurité et la santé au travail (NIOSH) a révélé que les femmes vétérinaires ont une prévalence plus élevée de facteurs de risque de suicide, y compris la dépression et les idées et tentatives de suicide. Aujourd'hui, plus de 60% des vétérinaires américains sont des femmes. En 2017, sur les 110531 vétérinaires aux États-Unis, 66731 étaient des femmes et 43662 étaient des hommes.

«Nos résultats suggèrent que la mortalité par suicide chez les vétérinaires est élevée depuis un certain temps - couvrant toute la période de 36 ans que nous avons étudiée», a déclaré le directeur du CDC, Robert R. Redfield, MD. «Cette étude met en lumière un problème complexe dans cette profession. Grâce à ces connaissances, nous pouvons travailler ensemble pour réduire le nombre de suicides parmi les vétérinaires. »

Comme dans la population générale, les armes à feu étaient la méthode de suicide la plus utilisée par les vétérinaires. Cependant, 37 pour cent des décès par suicide chez les vétérinaires ont été causés par une intoxication pharmaceutique, ce qui est 2, 5 fois plus élevé que l'intoxication pharmaceutique dans la population américaine en général. Soixante-quatre pour cent des décès chez les femmes et 32 pour cent des décès par suicide chez les hommes dans la profession vétérinaire étaient dus à ce type d'empoisonnement.

Pour cette étude, les chercheurs du NIOSH ont examiné les dossiers de 11 620 vétérinaires décédés entre 1979 et 2015. Les données de l'étude proviennent de l'American Veterinary Medical Association (AVMA) et du National Center for Health Statistics du CDC. L'AVMA conserve un ensemble de données sur les décès de tous les vétérinaires américains connus à l'aide des informations nécrologiques soumises à JAVMA et des polices d'assurance-vie. Ces sources fournissaient l'âge, le sexe, la race, les positions cliniques et la spécialisation des espèces. Le Centre national des statistiques sur la santé tient à jour l'indice national des décès, qui fournit des informations sur les causes de décès des vétérinaires décédés. À l'aide d'un logiciel spécialisé, les chercheurs ont calculé les ratios de mortalité proportionnelle (RMP) pour comparer les décès par suicide chez les vétérinaires avec la mortalité proportionnelle dans la population américaine en général. Les RMP ont indiqué que le suicide représentait une plus grande proportion de décès chez les vétérinaires.

Prévention du suicide chez les vétérinaires

Selon un rapport de 2016 du CDC, près de 45 000 Américains, âgés de 10 ans ou plus, sont décédés par suicide. Le suicide est la 10e cause de décès aux États-Unis et est l'une des 3 principales causes en augmentation.

Le suicide est rarement causé par un seul facteur. Certains facteurs spécifiques à la profession vétérinaire peuvent inclure:

  • Demandes de pratique telles que les longues heures de travail, la surcharge de travail et les responsabilités de gestion de la pratique.
  • Ratio dette-revenu éducatif en constante augmentation.
  • Mauvais équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
  • Accès à une solution d'euthanasie utilisée pour les animaux et à la formation pour calculer une dose qui pourrait également être mortelle chez l'homme.

La hiérarchie des contrôles du NIOSH - un cadre utilisé pour faire des recommandations sur les méthodes de contrôle des risques professionnels pour aider à prévenir les maladies et les blessures professionnelles - pourrait être utilisée pour guider les mesures de prévention du suicide dans la profession vétérinaire. Cela pourrait inclure des stratégies pour changer la façon dont les gens travaillent, comme planifier des quarts de travail plus courts et restreindre l'accès à une solution d'euthanasie.

«La collaboration entre de multiples intervenants de la profession tels que les associations professionnelles, les écoles vétérinaires et les experts en prévention du suicide pourrait contribuer à contribuer à une stratégie de prévention du suicide efficace et complète au sein de la profession», a déclaré le directeur du NIOSH, John Howard, MD

En 2017, le CDC a publié l'icône Preventing Suicide: A Technical Package of Policy, Programs, and Practicespdf, une collection de stratégies et d'approches basées sur les meilleures données disponibles, y compris l'enseignement des capacités d'adaptation et de résolution de problèmes et l'identification et le soutien des personnes à risque. Cette ressource peut également aider à informer les intervenants vétérinaires lorsqu'ils prennent des décisions sur les activités de prévention et les priorités de la profession vétérinaire.

Pour rappel, les médias peuvent éviter d'augmenter le risque lorsqu'ils signalent un suicide en:

  • Suivre et partager les recommandations disponibles sur reportingonsuicide.orgexternal icon (par exemple, éviter les gros titres dramatiques ou les détails explicites sur les méthodes de suicide);
  • Fournir des informations sur les panneaux d'avertissement de suicide et les ressources de prévention du suicide et
  • Partager des histoires d'espoir et de guérison.

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